Avant toute chose, il convient de rappeler ce qu’est un « bâtiment ancien ». On parle de bâti ancien pour désigner toutes les constructions réalisées à partir de techniques de construction anciennes.
Les immeubles et maisons anciennes sont ainsi construites avec des matériaux dit « anciens », qui sont essentiellement les matériaux suivants :
- Pierre : pierre de taille, moellons, meulières, etc.
- Terre crue : pisé, torchis, bauge, etc.
- Bois : façades en bois, maison à colombages
- Terre cuite : briques de terre cuite.
Globalement, tout bâtiment construit avant 1950 est considéré comme bâti ancien. En effet, c’est à partir de la seconde moitié du XXe siècle que le béton et le ciment se sont imposés dans la construction.
La différence clé entre les techniques anciennes et modernes est le côté « respirant » des murs anciens, qui va très mal s’accorder avec des matériaux modernes (notamment en ce qui concerne l’isolation thermique). Par ailleurs, chaque technique ancienne peut exiger des travaux de réfection spécifique.
À savoir : certains bâtis anciens ont la caractéristique de représenter un certain intérêt patrimonial, notamment à travers la technique de construction utilisée (matériaux, techniques, architecture, etc.), les décors de façade (modénatures, ferronneries, menuiseries, etc.) ou parfois l’architecte à l’origine du projet.